Le chocoblast en entreprise
Non, le chocoblast ne concerne pas des batailles rangées au pistolet à chocolat ou la critique d’une obscure série Z nippone dont le héros serait un robot armé d’un canon en chocolat…
Non. Le chocoblast, tel que le définit si bien la désencyclopédie, est une pratique assez répandue dans le monde de l’entreprise et plus particulièrement dans les boites informatiques.
Vous ne connaissez pas ? Hm hm ! Alors soit vous êtes extrêmement précautionneux avec votre poste de travail, soit le chocoblast n’a pas encore pris pied dans votre service !
Considéré comme une simple blague potache de geek par certains, ou comme véritable arme de conscientisation des foules pour d’autres, le chocoblast peut dans tous les cas être considéré comme un véritable élément de la culture d’entreprise.
Et pourquoi donc ?
On irait pas jusqu’à dire que le Chocoblast constitue un phénomène sociologique en tant que tel (encore que…) mais le simple fait de sa présence dans l’entreprise est un signe de l’état d’esprit qui peut régner dans les open spaces.
Car on ne chocoblaste pas comme ça impunément ! Non Madame ! Tentez l’expérience sur un gredin non initié aux arcanes de cet art numérique, et vous en subirez les foudres des semaines durant.
Risquez vous au contraire à enfreindre les règles du jeu (consciemment ou non) et vous passerez au choix pour un bon client ou un dangereux laxiste…
C’est que le sujet de fond sur lequel repose le chocoblast est on ne peut plus sérieux. Il est question de sécurité informatique et de confidentialité des données mes braves gens.
Ça aurait pu constituer le titre de ce papier : « Verrouillez vos sessions » !
Que ça soit au travail afin d’éviter qu’un intrus ne viennent fouiller les données de l’entreprise ou qu’un collègue un peu curieux ou jaloux ne viennent épier votre historique de navigation (encore que comme vous être très professionnel, vous n’allez pas sur Facebook sur votre temps de travail…), ou chez vous pour empêcher que le petit dernier ne bascule votre clavier en qwerty ou commande l’intégrale de Sasha Grey (vous sentez le vécu ?)…
Bref, pour en revenir à nos préoccupations pâtissières, le chocoblast, qui consiste donc à envoyer un mail depuis le poste de travail d’une personne n’ayant pas verrouillé sa session pour offrir à tout le service (ou plus si affinité) et à la charge de l’intéressé diverses douceurs chocolatées (ou non), est le reflet d’un prise de conscience collective que la sécurité des données est vitale, précieuse et fragile.
Ou bien simplement le signe que vous travaillez avec une bande potache…