Récap’ de mes lectures de Septembre 2018
Les jeux de Némésis (The Expanse Tome 5)
C’est à mon sens le meilleur opus de la série à ce jour.
Non que les précédents soient d’une quelconque médiocrité, mais l’ampleur que prennent ici les personnages est exceptionnelle.
Alors qu’ils vivent d’habitude toutes leurs aventures ensembles, nos héros sont ici chacun de leur côté.
Ils atteignent dans ce tome une profondeur d’écriture incroyable et, s’il le fallait encore, accroissent la cohérence de leurs histoires et confortent notre empathie à leur endroit.
Sur fond de terreur incroyable, les auteurs déploient une histoire riche et développent encore plus l’univers patiemment mis en place depuis le premier opus.
Tuer Jupiter (Critique)
Sentiment très mitigé sur ce roman de politique fiction qui témoigne moins d’un talent littéraire que d’une prise de température de l’époque.
Sans aller jusqu’à dire qu’il est audacieux ou original, le pitch et son déroulé sont à tout le moins… rafraichissant, disons-le comme ça (même s’il est quand même question de l’assassinat du président de la république et d’un complot).
C’est peut-être le livre de chevet de quelques gilets jaunes qui rêvent sans doute d’enterrer notre sémillant président. Qui sait ?
Les chroniques de Méduse
Peu familier des œuvres d’Arthur C. Clarcke, j’ai jeté mon dévolu sur ce roman à la faveur de la Petite OP 2018. Quoique uniquement « inspiré » d’une nouvelle de Clarcke, il donne selon moi un bon aperçu de l’univers de Clarcke. Sans trahir ce dernier, les auteur ont su avec talent proposer quelque chose de neuf et de fidèle.
On prend plaisir à suivre les aventures de ce vétéran à travers lesquelles on aborde des questions existentielles fréquentes dans la littérature SF actuelle : la prolongation de la vie sur plusieurs centaines d’années, l’acceptation de la différence, les sens du devoir, etc.
Un très bon roman !
Petit Paul
Honnêtement, il n’y aurait pas eu la polémique à propos de cette BD, je ne m’y serais pas intéressé. Comme quoi, on a rien fait de mieux en termes marketing et promotionnel…
Du coup, par esprit de contradiction ou pour jouer les rebelles en mousse, je me suis rendu dans la librairie Glénat à Lyon pour repartir avec mon exemplaire sous le bras.
C’est gras, c’est sur. C’est loin d’être fin, c’est évident. Mais l’ouvrage est plus « drôle » que « trash ». La démesure de certaines situation et le ridicule de l’ensemble font inévitablement sourire même quand c’est pas drôle…
Passée la première lecture, on y revient pas forcément, ce qui laisse à penser que, sans la polémique, l’ouvrage n’aurait peut-être pas, par son seul contenu, trouvé son public…
Le sang des 7 rois (Tome 6)
Probablement le volume le plus faible de la série.
Je ne suis parvenu jusqu’ici qu’à force d’abnégation et de persévérance. Limite acharnement littéraire…
L’intrigue part complètement en vrille et le roman ne se cache même plus pour nous dire que l’on meuble en attendant le dernier tome.