Livres,  Récap'

Récap de mes lectures de juin 2018

Autorité

Deuxième tome de la trilogie du rempart sud, cet opus n’a finalement que peu d’adhérence avec le premier. On a l’impression d’être dans Matrix, à savoir avec un premier volet autonome, puis une suite en deux parties, incompréhensibles l’une sans l’autre.

Bon, à la différence notable de Matrix, le film des frères / sœurs Washowsky a été fait avec talent.

Ce n’est hélas pas le cas ici. Le style est hésitant, l’intrigue décousue et on s’en remet encore à ce stade à l’espoir que le dernier volet dissipera les nombreuses questions laissées en suspens, et ce depuis le premier volet.

Acceptation

Tant qu’à se faire mal, autant le faire en une seule fois. C’est un peu le principe du sparadrap : faut arracher d’un seul coup.

Donc pour ne pas mourir idiot et en finir avec cette trilogie entamée, je me suis imposé la lecture de ce dernier tome.

Comme pour les deux précédents, les mêmes défauts et pire, aucune des questions soulevées ne trouve de réponse.

Un calvaire. Heureusement terminé.

Les robots

A notre époque marquée par l’Intelligence Artificielle, la littérature anticipatrice d’Asimov est rafraîchissante.

Déjà à l’époque de l’auteur les questionnements sur le rapport entre l’humanité et la technologie était d’une acuité déconcertante.

Pour ne rien gâcher, le tout est plutôt drôle avec des personnages qui ont le verbe haut.

Un fondamental à avoir dans sa bibliothèque.

Le sang des 7 rois (Tome 4)

Si le tome précédent marquait le début de la fin de cette série, ce quatrième tome plante un clou de plus dans le cercueil.

Les personnages ne savent pas ce qu’ils font, ni pourquoi et encore moins où ils vont.

Le roman se dirige doucement sur la pente du grand n’importe quoi quand il commence a être question d’extra-terrestres…

Éclaircir les ténèbres (Critique)

J’ai déjà trop écrit sur ce livre qui oscille dans mon cœur entre le médiocre et l’oubliable.

La Guerre de Caliban (The Expanse Tome 2)

Cet opus donne encore plus d’ampleur aux intrigues mises en place dans le premier volet. Ne se contentant pas d’en livrer un simple prolongement, il enrichi considérablement le caractère des personnages et insuffle une profondeur incroyable dans l’univers mis en place.

Au surplus, ce tome introduit un nouveau personnage, dont l’importance ira crescendo dans la série.

Délectable !

Le Président a disparu

Au risque de paraître un peu « beauf », c’est l’une des bonnes surprises de l’année.

Signé James Patterson dont le succès industriel n’est plus à démontrer et de l’ancien Président des Etats-Unis Bill Clinton, ce roman se dévore littéralement.

Quoique basé sur une intrigue assez convenue, le fait qu’elle ait reçu les conseils de Bill Clinton pour donner plus de réalisme aux descriptions et aux situations rencontrées lui donne malgré tout une saveur particulière. Pour le reste, les conventions d’écriture à la Patterson sont respectées à la lettre. On aime ou pas !

1984 (Nouvelle traduction)

Au-delà du fond qui ne prend pas une ride, l’éditeur s’est cru obligé de proposer une nouvelle traduction. Mais en avions-nous réellement besoin ? Si cela permet de faire entrer une nouvelle référence au catalogue et de gonfler artificiellement les ventes, une nouvelle traduction apporte-t-elle vraiment quelque chose ?

Pour faire court : non. Pire, c’est un vrai carnage. Sous prétexte que le contexte actuel a changé, on argumente que les mots employés doivent changer aussi sous peine d’avoir un écart trop important entre le contenu (le livre) et le contenant (l’époque).

Sauf que le contexte dans lequel le livre a été écrit, lui, ne changera pas. En outre, le livre a été popularisé avec la traduction de l’époque. En travestissant cette traduction, on viole l’esprit dans lequel le roman est parvenu jusqu’à nous.

Comble du sacrilège, la « Novlangue », terme qui a fini par passer dans le langage courant dans nos contrées est remplacée par un vulgaire et aseptisé « Néoparlé »…

Sans vouloir passer pour un rétrograde passéiste, on aurait pu s’abstenir de commettre cette nouvelle traduction et on reviendra avec plaisir à celle originale qui n’a rien perdu de sa beauté.

Un défilé de robots

Suite de la publication des nouvelles d’Asimov au sujet des robots. Toujours aussi « drôle » et élégant.

La façon dont l’auteur envisage l’évolution même des robots, d’un statut « primaire » à des modèles de plus en plus évolués est fascinante.

Maître de ces lieux

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *