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Récap de mes lectures de mai 2018

La cinquième saison

Allez savoir pourquoi, j’ai décidé de me lancer dans la lecture de tous les ouvrages ayant reçu le prix Hugo du meilleur roman. Ce prix récompense le meilleur roman de Science-Fiction ou de fantasy depuis 1953.

Pour simplifier les choses, je suis repartis de la fin de la liste et c’est la Trilogie de la terre fracturée qui s’est présentée.

Sacré en 2016 et 2017 (le 3e volet sera consacré en 2018), je me suis donc attaché à La cinquième saison, premier volet de la trilogie.

Autant le dire tout de suite : je n’ai pas accroché. Mais alors pas du tout.

Je sais pas si c’est le style ou les personnages sans charisme ou l’absence de cohérence de l’univers décrit, mais à part le twist de fin, rien ne m’a fait adhérer au propos.

Et je ne suis a priori pas le seul, car le moins que l’on puisse dire, c’est que les avis sont très partagés et très tranchés sur le sujet. A tel point que certains, dont je fais partie, remette en cause la pertinence d’un prix littéraire pour ce roman.

La vie en ordre

Malgré son sujet sérieux, ce livre est extrêmement rafraichissant. L’auteur y aborde des sujets pourtant a priori plutôt graves (rien de moins que la fin de vie) mais avec une légèreté et un humour extraordinaires. Inutile d’y chercher des détails précis sur ce qu’il vous faudrait jeter ou donner. Ce n’est pas vraiment le propos.

En revanche, l’ouvrage est truffé de principes généraux qui devraient guider tout un chacun dans son rapport à ses possessions matérielles et l’encombrement de ses placards.

C’est donc moins un guide du rangement qu’une véritable philosophie de vie à laquelle nous invite l’auteur, le tout axé autour de la problématique bien concrète et douloureuse du débarrassage du dernier lieu de vie d’une personne défunte.

Le leitmotiv est simple : « Si vous ne le faites pas pour vous, faites le pour vos proches » ! Message simple et efficace que l’auteur délivre de manière touchante et attendrissante dans un style tout aussi délicat que plaisant.

Une lecture précieuse !

Les leçons du pouvoir

Alors là, c’est presque tout l’inverse. Où alors si : si vous voulez savoir tout ce qu’il ne faut pas faire en terme de management et de leadership, ce livre est pour vous !

Parce qu’à part servir d’alibi pour une éventuelle nouvelle candidature présidentielle, de thérapie ou de liste d’excuses, le niveau global du livre est assez faible.

A l’issue de lecture, on a le sentiment très inquiétant que l’individu a découvert qu’être Président c’était difficile. N’importe quel citoyen un peu éclairé n’aura pas besoin d’être en fonction pour s’en rendre compte… Quand on parle de déconnexion des élites, ce n’est pas qu’avec le commun des mortels. C’est aussi avec la réalité des choses. Et ça, c’est inquiétant.

Au final, un livre sans surprise, qui pèse finalement moins lourd que ceux écrits par chacune de ses ex…

La porte de cristal

Tant qu’à avoir entamé une trilogie, autant aller au bout, même si je dois reconnaître que c’est à contrecœur.

Les griefs énoncés à propos de la Cinquième saison sont ici encore plus prononcés. Le style est inutilement lourd et complexe. La multiplication des personnages mal conduite et leur utilisation maladroite.

Un très mauvais moment de lecture. Hélas.

L’éveil du Léviathan

Je dois confesser avoir été un peu réticent à l’idée d’entamer cette série. Popularisée par une adaptation sur le petit écran et signée par des acolytes de George R. R. Martin, la hype autour de ce space opera ne me disais rien qui vaille.

Mais finalement, toutes ces craintes n’ont pas résisté au plaisir de la lecture. Comme quoi, il faut toujours donner sa chance à une oeuvre de l’esprit !

Bien écrit, avec des personnages attachant et au caractère très fort, ce premier opus nous propulse dans l’espace au milieu des conflits plus ou moins feutrés entre la terre et mars.

Lois d’être un simple « Game of Thrones » de l’espace, The Expanse propose quelque chose de nouveau dans l’épopée spatiale ou l’humain occupe la première place.

Ton monde vaut mieux que le mien (Critique)

Là encore, je renvoie vers ma critique. Pas nul mais bourré de défauts gênant.

A éviter.

Le procès Fillon

Avec Donald Trump, Emmanuel Macron et François Hollande, François Fillon aura été malgré lui l’une des locomotives littéraire de 2017.

Entre les livres d’investigation, les pour, les contre… Il y en avait pour tous les goûts. L’histoire en elle-même n’est pas terminée, même si l’on en entend nettement moins parler, et, un jour, quand la poussière sera retombée, on découvrira une fois de plus que les tenants et aboutissants n’étaient pas totalement ceux que l’on pensait.

Au milieu de ce maelström livresque, j’ai jeté mon dévolu un peu par hasard sur « Le procès Fillon », sans doute attiré par le titre qui laissait entendre que le propos ne serait pas entièrement à charge.

Et c’est le cas. L’ouvrage présente l’énorme avantage de proposer un très bon résumé chronologique de l’affaire. Chaque épisode y étant évoqué actuellement. On y découvre au passage de nombreuses explications sur le fonctionnement de la justice financière, chose qui n’est pas un luxe tant ce monde et ces règles sont d’une confisante complexité (savamment entretenue pour que les petites gens continuent bien entendu de ne rien y entendre…).

Si le parti pris politique est évident et en faveur du candidat malheureux, Il faut admettre que c’est de bonne guerre ! Après tout, nombreux sont ceux qui, sans savoir, ont tiré sur l’ambulance. Donc pourquoi pas plaider (raisonnablement) pour le bénéfice du doute.

Principal défaut, le récit se veut équilibré, entendu ne pas être trop à charge, mais en faisant ainsi il n’apporte pas de véritable conclusion ou de piste de réflexion, ne dépassant que rarement le cadre pur du factuel.

Mais en ces temps de « fake news », un ouvrage qui s’attache aux faits et seulement aux faits, on a envie de dire « tant mieux » !

Artémis

Ce livre est l’oeuvre de l’auteur de Seul sur Mars, livre popularisé par son adaptation cinématographique avec Matt Damon dans le rôle principal.

Cet ouvrage, qui se passe encore une fois dans l’espace, nous emmène sur la lune. L’héroïne va, au gré de péripéties toutes plus dangereuses les unes que les autres, sauver tous ceux qui ont élu domicile sur le satellite de la terre.

Très plaisant, palpitant et bien écrit. Chaleureusement recommandé !

Luna

Même décor, à savoir la lune, mais toute autre ambiance. Ici il est question d’intrigues familiales, de clans, de luttes industrielles et économiques. La lecture est un peu pénible et on se perd facilement dans toutes les ramifications de ces familles brésiliennes pour la plupart (sans que cette nationalité apporte véritablement quelque chose au récit). S’il y a bien un cliffhanger appelant à la lecture du second tome, pas sur que je poursuive l’aventure.

Le sang des 7 rois (Tome 3)

Si les deux premiers tomes mettaient en place l’univers et les grandes lignes de l’intrigue, on passe notre temps dans ce tome à marcher…

A tel point qu’on se fatigue presque à force de voir les personnages gesticuler pour se rendre d’un point à un autre sans que l’on soi en mesure de savoir vers quoi ils vont.

Si certains points de l’intrigue sont un peu approfondis, ce tome marque tout de même le début de la fin de la saga.

Maître de ces lieux

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