Livres,  Récap'

Bilan des lectures de janvier 2019

Ce mois de janvier 2019 fut riche en lectures et je vous propose ici de passer en revue les livres qui me sont passés entre les mains !

La magie du rangement

Je ne sais pas s’il faut encore présenter le best-seller mondial de Marie Kondo.

L’auteur y dévoile et développe sa méthode de rangement « KonMarie » et tâche de vous inciter à la mettre en pratique.

Je dois avouer qu’à l’issue de la lecture, je trouve que le titre est assez impropre. En effet, il s’agit moins de ranger que de trier. Et donc de se séparer des objets inutiles soit en les jetant, soit en les donnant. L’aspect « concours de sacs poubelles » pourrait à ce titre en effrayer plus d’un. A une époque où le nombre de nécessiteux n’est pas particulièrement faible, se contenter de jeter purement et simplement des objets en parfait état d’usage est quelque peu dérangeant. Mais rien n’empêche heureusement de donner aux organismes dont c’est la spécialité.

L’autre bémol à noter selon moi, c’est que l’auteur est japonaise et que les préceptes qu’elle expose prennent toute leur signification dans le contexte nippon où il est de notoriété publique que les logements sont d’une taille contenue. Cela n’enlève rien au fait que dans nos palaces occidentaux pavillonnaires ces conseils de tri et de rangement sont parfaitement applicables mais j’aurais tendance à temporiser leur mise en oeuvre.

Du reste, ça se lit bien et c’est au final un livre résolument optimiste.

La vengeance du loup (Critique)

Notre ancienne star du JT de 20h signe en ce début d’année un roman historico / politique sans relief ni inspiration.

Quoique pas désagréable à lire, c’est assez pauvre stylistiquement parlant. A moins que le second tome rattrape le tout, on n’éprouve aucune empathie pour les différents protagonistes et on regarde passer l’intrigue dans une relative indifférence.

Clairement pas le livre de l’année.

La couette de l’oubli

Suite des aventures de notre compagnie de bras cassés qui font face à des hordes de zélotes des différents cultes de la terre de Fangh.

C’est toujours aussi drôle, toujours aussi bien écrit !

Je pense trop

Je fais partie de ces gens qui ont l’esprit toujours occupé et qui gère en parallèle plusieurs sujets.

Ce livre permet de comprendre ce phénomène, qui dans certains cas peut aller assez loin dans le manque de confiance de soi et devenir une certaine fragilité.

Il permet de poser des mots sur ce phénomène que l’on ne maîtrise pas et donne des clés sur la façon de l’apprivoiser et d’en tirer parti.

Une lecture éclairante, y compris pour ceux qui ne seraient pas en situation de « surconscience intellectuelle ».

Spoiler Alert

Comme je le disais l’an dernier, j’ai réduit drastiquement le temps que je passe devant la télé.

S’il m’arrivait de suivre quelques séries TV ici ou là, je les aient toutes lâchées. Inutile de dire que Netflix : non merci !

Du coup, outre les séries que je n’ai jamais suivi (ou de trop loin) et celles que j’ai lâchées en cours de route, je dois admettre qu’il me manque certains pans du scénario. Ce n’est pas que cela pèse sur ma conscience (« Oh mon Dieu ! Mais qu’est-il arrivé à la fin de Desperate Housewives ? ») mais force est d’admettre que certaines références peuvent parfois vous manquer dans une conversation animée avec des sérivores.

Ce livre est donc le compagnon idéal pour se mettre à jour sur les séries TV les plus emblématiques de ces dernières années, y compris celles encore en cours.

C’est l’occasion de se replonger dans de vieilles productions dont on se souviens avoir vu plusieurs épisodes dans le passé mais dont on ignore finalement tout de l’issue (coucou « Sliders »).

On apprend au passage pas mal de détails et d’anecdotes sur toutes ces séries. Ce livre est clairement pour ceux qui, comme moi, cherchent à se mettre à jour sans avoir envie de se taper des centaines d’heure de visionnage !

La tyrannie du silence (Critique)

Un livre bouleversant, comme je l’ai écrit, et qui illustre plus que tous les autres livres qui sortent ces temps-ci sur les abus pratiqués dans divers milieux, les leviers à l’oeuvre dans cette entreprise de domination et de destruction de l’autre.

Ayant eu quelques contacts avec l’auteur, je tiens à suivre son histoire au delà de ce livre en espérant que les démarches entreprises déboucheront sur une issue positive.

L’IA va-t-elle aussi tuer la démocratie ? (Critique)

Ce livre est une vaste fumisterie.

Rien qu’au niveau du titre déjà qui laisse entendre que l’intelligence artificielle aurait déjà tué (des individus ? des emplois ?) quand le propos du livre est justement de dire que l’IA ne va au contraire que créer de nouvelles opportunités… Étrange.

Mais derrière un propos faussement scientifique ou économique, les deux auteurs se cherchent par cet ouvrage une porte de sortie vers les prochaines échéances électorales.

Un livre absolument pas sérieux sur le sujet…

Portal, Science, Patate et jeu vidéo (Critique)

Monument du jeu vidéo, Portal occupe une place à part dans le cœur des gamers.

Eva Cid Mendez parviens à nous faire saisir toute la singularité de Portal à travers le parcours de sa conception, sa réception critique, son utilisation pédagogique et son positionnement dans l’univers vidéoludique dans lequel il n’a jamais été égalé.

Une lecture passionnante et passionnée et mon coup de cœur de ce mois de janvier !

Le réveil des armées (Critique)

Depuis fin 2018, l’armée est « tendance ». A tel point que les « gilets jaunes » semblent souhaiter le retour d’un pouvoir fort qui pourrait être incarné par les militaires. On devine le fantôme du Général de Gaulle la dedans.

Isabelle Lasserre revient en détails sur les forces et faiblesses des armées françaises et sur les liens fluctuants qu’elles entretiennent avec les français.

Richement documenté, l’ouvrage balaye toutes les problématiques du monde militaires : géopolitique, moyens humains et matériels, organisation, etc.

Une lecture instructive

Dans l’enfert vert de la Rambosploitation

C’était pas sa guerre.

Mais pourtant on a tous vu au moins une fois dans notre vie un Rambo où l’une de ses innombrables copies douteuses et plus ou moins drôles.

Ce livre retrace en détails comment un film adapté d’un roman, avec un acteur quasi inconnu dans le rôle titre a non seulement donné naissance à l’une des premières licences du cinéma, mais surtout tout un phénomène industriel et populaire qui aura vu des centaines et centaines de métrages user et abuser des codes de Rambo.

Richement illustré, l’ouvrage passe en revue tous les mécanismes à l’oeuvre dans cette vaste machinerie commerciale, aidée par l’âge d’or de la VHS. Si de nombreux nanars sont passés en revue, le livre évite l’écueil de n’être qu’un déclinologue de tout ce que le cinéma mondial nous aura servi comme copie des aventures de Rambo.

Le DVD en bonus est une véritable pépite, à regarder une bière à la main et le cerveau posé sur les genoux !

Histoires criminelles (Critique)

Hondelatte

On pourrait penser à la découverte de ce livre que Christophe Hondelatte se « Pierre Bellemarise » et s’enferme dans son rôle de chroniqueur des affaires criminelles et judiciaires, tel qu’il le tenait alors qu’il était à la tête de l’émission de France 2 « Faites entrer l’accusé ».

Et on aurait pas tort car cet opus est le dernier d’une longue série consacrée au sujet. Mais passé ce constat, force est d’admettre que l’auteur sait définitivement y faire avec les faits-divers. Sous une plume élégante, l’auteur nous narre avec une habileté et un sens du suspens maîtrisé des histoires dont le point commun est leur caractère sordide.

Pas toujours élucidées, certaines affaires font froid dans le dos et le livre n’est pas forcément recommandé pour une lecture du soir ! Du reste, on navigue également à travers l’histoire car certaines affaires remontent au XIXe siècle, ce qui permet également de mesurer tout le chemin parcouru par les force de l’ordre, la justice et les techniques scientifiques ou medico-légales.

Malgré les sujets scabreux, le livre est plaisant à lire et va au-delà d’un simple exercice de voyeurisme dans lequel il aurait pu tomber.

Défoule-toi ! Ça va mieux en le disant

Ce livre est un OVNI qui se situe quelque part entre l’anti manuel de développement personnel et le hurlement primaire de Jean-Marie Bigard.

Mais à l’inverse d’un ouvrage de développement personnel, qu’il insiste ou non sur les « pensées positives », qu’il est souvent bon de relire périodiquement, on évitera de revenir trop souvent noircir les pages de ce petit livre, au risque de devenir quelqu’un de parfaitement aigri, rancunier et désagréable.

Le principal mérite de ce livre, c’est de se délivrer de tout ce que l’on ressasse, consciemment ou pas, et de s’en délester sur le papier. Passé cet exercice que l’on réalise avec plus ou moins de mauvaise foi, on se sent forcément plus léger et, si l’on a pas effectivement été mettre des claques à deux ou trois personnes ayant subit notre courroux manuscrit, on est en principe plus disposer à enchaîner sur des lectures plus classiques.

Particulièrement jouissif, ce véritable défouloir est autant une manière d’en vouloir aux autres qu’à soi-même et se questionner quant à certaines attitudes.

Maître de ces lieux

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